Ontario – Ottawa River & Algonquin provincial park

Dimanche 1er Mai

Essentiellement de la route aujourd’hui, plus quelques ravitaillements : essence, eau. Paysages agricoles le matin, forêts et lacs l’après-midi. On passe la frontière de l’Ontario.

L’essence est de plus en plus chère, pas loin de 2.50$ le litre de diesel. On discute avec une dame sympa sur le parking d’un Tim Hortons, le Starbucks canadien. Le 4×4 lui fait bien envie. Elle nous raconte qu’elle s’est reconverti et est devenue une artiste, certified Bob Ross instructor. Et elle nous donne un bon tuyau: l’essence est moins chère dans les réserves indiennes!

On s’engage sur une petite piste le long de la rivière Ottawa pour trouver un endroit pour dormir. On ne sera pas déçu, superbe plage! Seul bémol: on ne peut pas garer le 4×4 dessus, on se pose 50m plus haut. Au menu: grillades et patates à la braise. On reste quand même sur nos gardes, c’est tout de même le pays des ours…

Lundi 2 Mai

On continue vers le parc Algonquin après un copieux petit déjeuner (pancakes!) On s’arrête au Madawaska Kanu Center, une école de canoé, voir si ils auraient une place pour un cours. On s’y est pris un peu tard, ils sont complets pour une semaine! Sont foux ces Canadiens, l’eau doit être à 2°C!

Leur rivière:

On repart dormir sur des pistes vers Madawaska. La piste est nettement plus chaude que prévu, mais on est récompensés par un super spot sous les pins en bord de rivière! En plus on a une jolie ribeye (entrecôte) à faire au barbecue, on se régale!

Mardi 3 Mai

On trouve une piste plus simple pour ressortir de notre trou. On passe la journée à randonner dans le parc Algonquin. Lac au castors, on y voit un bébé castor, des huttes et un barrage.

Puis un point de vue. Après manger, on fait une boucle entre forêts de pins et falaises, très beau (et plein d’écureuils et de chipmunks).

On a ensuite la bonne surprise de trouver des sanitaires ouverts avec douches chaudes!!!

On ressort du parc, le temps se gâte, on s’arrête sur le bord d’une piste pour la nuit.

Carte:

Québec – Mont-Tremblant et Vérendrye

Mercredi 27 Avril

Il fait moche, alternant entre pluie et neige.

On décide de faire une journée repos plutôt que d’aller au Mont-Tremblant directement, surtout que du beau temps est annoncé pour le lendemain.

On fait quelques courses puis on s’installe sur un parking de départ de randonnée où l’on a du réseau. On publie l’article sur la Gaspésie et on fait un coucou à la famille.

En début d’après-midi le ciel s’est découvert. On se motive pour faire une petit balade. On a bien fait, c’est superbe! Toujours dans la neige mais très beau torrent.

On se rapproche du Mont-Tremblant pour la nuit. On s’éloigne de la route par une piste forestière pour trouver un endroit sympa. La piste est bien défoncée .

Cette fois-ci on a pas oublié de faire des photos du bbq 😉 Un peu galère le bois était trempé.

Pendant qu’on regardait une série on se fait déranger par une monstrueuse machine coupeuse de bois qui passe sur la piste à côté. Quand on est au milieu de nulle part et qu’il fait nuit noire, c’est assez impressionnant 😉

Jeudi 28 avril

On se réveille avec -2°C dans la voiture… On met du temps à sortir du lit, puis pancakes pour le petit-déj. La vaisselle est un peu galère: les tuyaux d’eau sont encore gelés sous le 4×4. On se débrouille en faisant chauffer un peu d’eau.

On se rend enfin au parc du Mont-Tremblant! On y fait une rando dans la neige: la Roche – la Coulée – la Corniche. Il y a plein d’écureuils!

On profite ensuite de la douche du parc!

Direction Val-d’Or au Nord-Ouest. On passe la nuit sur un grand terrain vague juste à côté de la trans-canadienne – la 117.

Vendredi 29 avril

On continue la 117 qui nous fait traverser la réserve faunique de la Vérendrye. On déjeune aux chûtes du lac Roland.

On tente ensuite une boucle sur les pistes de la réserve. Ça sera en fait un aller retour car les pistes secondaires ne sont pas déneigées. Très sympa quand même. On fait une petit pause au bord d’un lac magnifique.

Repas du soir à la micro-brasserie Le Prospecteur à Val-d’Or puis on passe la nuit sur le parking de la tour Rotary sur les hauteurs de la ville.

Samedi 30 avril.

Matinée logistique (et casse-pieds 😉 ): remplissage du gaz, lavage du linge, courses, achat d’une bombe à ours, etc…

On hésite longuement à aller faire la route de la Baie James. Au final le coût du gasoil et la météo nous en dissuadent. On repart vers le Sud-Ouest avec pour objectif le parc Algonquin dans l’Ontario. On en a un peu marre des grandes routes, on part se perdre (au sens propre et figuré 😉 ) sur des pistes entre forets et lacs!

On passe la nuit sur la piste, pas loin de Rémigny. On a de la chance il fait très bon. On galère un peu avec la bouteille de gaz qui a probablement été trop remplie… la soupape fuit légèrement.

Carte:

Québec – Saguenay / Québec

Samedi 23 avril – suite

Direction Tadoussac. On s’arrête pour la nuit juste avant le bac qui traverse le fjord du Saguenay. La vue est magnifique! Au menu : le fameux homard! On se régale.

Dimanche 24 avril

On traîne un peu au lit en profitant du beau soleil qui réchauffe le 4×4. Il fait 1°C dedans au réveil. On prend le bac puis on passe la matinée sur la route Nord du fjord vers Saguenay. Impossible de vraiment se balader jusqu’au fjord: trop de neige, incompatible avec la tendinite au genou de Pierre. On profite néanmoins de la vue sur le fjord au village de Sainte-Rose-du-Nord. C’est très beau.

Saguenay n’est pas une jolie ville mais il y des douches publiques gratuites au parc de la Rivière du Moulin. Je crois que c’est les meilleures douches depuis notre arrivée au Canada : propres, bonne pression, bonne température!

Petite promenade dans le parc enneigé, suivie de quelques courses, du gasoil et nous voilà repartis. On se promène ensuite le long du lac Saint Jean – un des plus grands lacs du Québec. Station balnéaire l’été, il est encore entièrement gelé.

Toujours la même galère pour trouver un spot pour la nuit. Tous les parkings sont couverts de neige ou interdits au stationnement de vans. Mais on trouve une immense carrière de sable déserte à l’exception d’une pelleteuse. On y passe une très bonne nuit.

Lundi 25 avril

Bon il fallait s’y attendre… On se réveille avec un manège de camions mais ils ne nous disent rien – on ne les gêne pas de où nous sommes et on petit-déjeune tranquillement.

On part pour le parc national de la Jacques-Cartier en direction de Québec sous un ciel gris. C’est dommage, plein de pistes s’enfoncent dans la réserve faunique que nous traversons mais nous ne pouvons en prendre aucune, elles sont sous plus d’un mètre de neige.

Après un pique-nique au saumon fumé, on fait une petite rando dans le parc de la Jacques-Cartier. Très sympa! C’est très enneigé mais le sentier est suffisamment tassé, il se fait sans raquettes.

Quelques courses dans la banlieue Nord de Québec, notamment Dollarama qui est le seul endroit où l’on trouve du chocolat correct à un prix correct 😉 et on repart vers le parc de la Mauricie. On avait repéré un spot qui pouvait être sympa près de Rivière-à-Pierre mais comme souvent, il est fermé. On se pose juste avant sur la piste qui y mène. Pierre sort la pelle pour déneiger l’arrière du 4×4 sinon on passe pas!

Mardi 26 avril

Ce matin c’est pancakes et sirop d’érable! Il était temps, ça fait 15 jours qu’on est au Canada quand même! Pierre s’agace un peu dans la cuisine au début, mais finalement ça se passe bien et on se régale! A refaire!

On continue la route vers le parc de la Mauricie et on tombe par hasard sur le parc de la chute du 5$. Impressionnant – on les fera pas en canoé!

On s’arrête ensuite dans une petite érablière: Chez Angelo et Anita. Angelo est un vieux monsieur qui fait de l’érable depuis presque 60 ans. Il a à cœur de nous expliquer tout le processus de fabrication et nous montre les machines, de l’extraction de l’eau des érables à l’évaporation, en passant par la concentration. Il collectionne aussi les tronçonneuses! On repart avec de l’érable sous toutes ses formes 😉

Le parc de la Mauricie est presque entièrement fermé. Il y aurait bien une petite rando possible mais elle n’a pas l’air bien intéressante, on laisse tomber.

La cuve d’eau du 4×4 est presque à sec. Difficile d’approcher suffisamment des rivières en cette période de dégel mais on trouve un puit municipal pour faire le plein. On prend la direction du parc du Mont-Tremblant. On s’arrête pas loin de la route et on oublie de faire des photos des premières grillades du voyage…

Carte: