Grand nettoyage

Nous avons appris que pour pouvoir envoyer BB au Canada, il fallait qu’il soit tout propre. Pas de terre, pas de graisse, etc…

Il y a du boulot… Et pourtant c’est après un lavage du châssis pendant une heure dans une station commerciale avec karcher en libre service.

Pour pouvoir bien accéder partout, on a démonté le réservoir de gasoil principal.

On passe 3 semaines à nettoyer… Au karcher, à la brosse, au décap’four, tous les moyen sont bons. Heureusement c’est encore l’été!

Certaines partie du châssis avaient été badigeonnées de gasoil pour les protéger. Visiblement ça marche bien, mais c’est hyper dur à nettoyer (remettre du gasoil, frotter, rincer – répéter 10 fois… puis produit dégraissant semble être la seule chose qui marche)

On continue par un léger déglaçage, un peu plus poussé sur les quelques points de rouille. Puis peinture – noir à châssis pour les longerons, Hammerite en bombe pour le dessous de caisse.

Trouver la bonne peinture a été très compliqué – faut-t’il mettre un antirouille dessous? quel type de peinture? etc. Et au final le noir à châssis , pourtant censé être d’excellente qualité, ne tient pas si bien que ça.

Le solution parfaite aurait été d’enlever la caisse, sabler le châssis puis une peinture époxy par bain + four… mais on n’a pas ça à la maison ;). Comptez plus de 10 000 euros pour le faire faire.

C’est pas mal quand même non? A voir dans le temps.

Réfection blocage arrière

BB était équipé d’un blocage de différentiel arrière, mais lors de son essai en Norvège – cf plantage dans la neige… – il ne marchait pas.

Le blocage est en fait un petit moteur électrique qui permet de pousser/tirer une barre métallique dans le différentiel, l’empêchant ainsi de laisser tourner les roues a des vitesses différentes.

Démontage de la bestiole pas facile. Il a fallu meuler un bout de métal sur le pont arrière, pour une raison inconnue il empêchait de sortir le mécanisme.

De retour a l’atelier:

Ouais c’est moche. Plusieurs problèmes:

• Un des charbons du moteur ( les petites pièces qui font contact sur le rotor) est mort
• Tout est rouillé / grippé

Nettoyage…pour changer…

Mieux, non?

Après changement des charbons et remontage ça remarche! Facile a réparer ces Toyota 🙂

La partie commande électrique a aussi nécessitée une révision. C’est assez simple : le blocage est équipé de deux interrupteurs, qui se ferment ou s’ouvrent en fonction de la position – bloqué / débloqué.

On a rajouté un interrupteur sur le tableau de bord qui permet de faire tourner le moteur dans un sens ou l’autre pour passer d’une position à l’autre + une petite led pour savoir que c’est bloqué. PS: ne pas tourner quand c’est bloqué…

Eau

Dans la partie intérieure nous n’avons pas vraiment parlé de l’eau mais c’est à peu près aussi galère que l’électricité.

Un réservoir de 70 litres était déjà présent sous le 4×4, cadeau du propriétaire précédent, ainsi qu’une pompe.

Nous rajoutons un vase d’expansion pour éviter les coups de béliers. Nous décidons d’avoir deux sorties d’eau: l’évier et une douchette arrière pour la douche…

Pour l’eau chaude nous optons pour un mini ballon – 6 litres. L’eau est chauffée par un fluide caloporteur.

Belle pagaille!

Nous installons donc un deuxième circuit de fluide caloporteur relié au circuit moteur par un échangeur à plaques – il n’y a pas de communication directe entre les deux circuits. Encore une fois ce choix est fait pour préserver la fiabilité moteur en toutes circonstances – une fuite sur l’arrière n’empêchera pas de rouler, juste d’avoir de l’eau chaude.

Nous installons aussi une chaudière Eberspacher (gasoil) sur le circuit secondaire qui pourra servir à chauffer l’eau (ou la cabine – grâce à l’aérotherme sur le circuit secondaire) sans allumer le moteur ou préchauffer le moteur les jours de grand froid.