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Jour 12 – Les Météors

Agréable petit-déj’ au soleil sur le bord du lac. Lavage de cheveux, remplissage de l’eau du 4×4, et nous partons pour les Météors.

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C’est noir de monde! Nous sommes obligés de nous garer à 20 minutes à pied du monastère que nous voulons visiter.

Le site est grandiose. Une multitude de pitons rocheux parsemés de cavités. Sur les 24 monastères, il en reste 6. Nous visitons le plus grand et celui d’à côté.

Il n’y a pas énormément de parties publiques mais la visite vaut vraiment le coup.

Nous redescendons au village manger. Malheureusement, en ce 1ier Mai, c’est aussi noir de monde, et le repas se fait attendre.

Nous goûtons du fromage frit, c’est intéressant, une moussaka qui n’est pas mauvaise. Finalement, c’était plutôt bon, c’est l’atmosphère qui laissait à désirer.

Nous décidons d’aller passer la nuit sur la côte grecque, juste avant la frontière albanaise.

Nous trouvons une petite plage de galets bordée de végétation, le coin idéal!

Pierre ne peut pas s’empêcher d’aller se baigner, l’eau n’est même pas si froide.

Nous continuons par une petite grillade, des brochettes de gros morceaux de porc mariné. C’est un peu plus laborieux que le barbecue précédent, mais tout aussi bon.

Nous nous couchons avec un magnifique ciel étoilé.

Jour 11 – Ponts de pierre dans Pindos

Réveil autour de 5h30. Nous avons passé une bonne nuit et n’avons finalement pas été dérangés par les ours ou les loups.

Par contre il fait moche, il pleut.

Nous profitons de quelques acalmies pour se balader vers des points de vue. Nous nous arrêtons boire un café dans un joli hôtel à Tselepovo.

Vers 10h, le ciel se découvre enfin et nous en profitons pour faire une petite randonnée qui permet d’atteindre le point de vue Beloi, duquel nous avons une vue splendide sur les gorges de Vikos.

Après cela, une piste nous emmène un peu plus haut sur la montagne, où nous avons une vue splendide sur la chaîne Timfi, autre point d’intérêt du parc. Nous ne pouvons cependant pas aller au bout à cause de neige.

Déjeuner près d’un ancien pont après être descendus dans les gorges et petite balade digestive en suivant.

Après une dernière petite randonnée pour aller voir encore un autre pont, nous sommes épuisés.

Nous décidons d’aller passer la nuit au camping de Ioanina. Mais avant cela nous faisons quelques courses et une machine de linge en centre-ville de Ioanina.

Arrivés au camping, c’est un peu anarchique, mais nous trouvons une place en bout de camping au bord du lac, c’est très sympa. Après de bonnes douches, nous allons manger au restaurant à côté car il est trop tard pour aller en ville. C’est une déception. A part le vin et l’entrée, le reste est plus que quelconque.

Gros dodo!

Jour 10 – Parc national Pindos

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Nous prenons la route pour le parc Pindos. Nous voyons plein de panneaux “attention aux ours” sur le bord de la route mais n’en voyons pas.

Petit-déj’ à Kastoria dans l’espoir de se ravitailler en vivres, mais tout est fermé, probablement car c’est lundi de Pâques orthodoxe.

Premier arrêt à l’entrée de parc à un centre d’information, qui est aussi fermé ce lundi de Pâques. Une affiche nous indique un centre ouvert à Spileo, c’est donc notre prochaine étape. Là nous obtenons plein d’informations, y compris une balade à faire sur place.

Nous sommes faignants et choisissons l’option facile: nous y allons en 4×4. Joli pont, jolie gorge, jolie rivière.

Après cela, nous faisons une pause déjeuner à Spileo. Très bonne surprise: salade grecque, bouyourdi, retsina (vin blanc résiné).

Puis nous partons nous perdre dans le parc, à travers petites routes et pistes.

En milieu d’après-midi, nous traversons une jolie rivière, c’est le temps idéal pour prendre des douches. Le temps est superbe, il fait bon.

Nous avons moins de succès sur la piste suivante, une partie de la route est effondrée, ce qui nous oblige à faire demi-tour.

La piste passant par les montagnes à l’intérieur du parc est également impassable à cette période de l’année. Nous nous arrêtons finalement pour la nuit après Vouvousa, à côtés de rapides d’une rivière.

Nous faisons particulièrement attention aux animaux, étant donné que nous sommes à la lisière de la zone de préservation de la vie sauvage.