Malgré avoir bien dormi, nous sommes particulièrement inefficaces.

3 petits oiseaux égaient notre petit déjeuner en “dansant” sur la plage (ils se suivent et tournent en rond) et en piaillant à qui mieux mieux.

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Nous reprenons la direction de Norvik. Il fait un temps magnifique.

Après de longues hésitations, nous décidons de repasser par les Lofoten.

Les eaux des fjords commencent à avoir des reflets turquoises. Pour la pause déjeuner, nous nous arrêtons sur une petite plage qui n’a rien à envier aux plages tropicales, excepté la température…

La descente dans les Lofoten est superbe. Le temps est toujours au beau fixe.

Une fois atteint Svolvaer, nous nous lançons dans la randonnée du Floya. Le ton est donné dès le départ, avec un rocher lisse à escalader grâce à une chaîne. La suite se fait à flan de falaise, à mi-chemin entre randonnée et escalade. La piste passe plusieurs fois dans le lit d’un ruisseau, ce qui rend le chemin glissant. Puis la piste continue dans la neige. Nous utilisons les traces laissées par des randonneurs précédents, jusqu’à être bloqués, quand les traces s’arrêtent. Nous ne pouvons pas poursuivre jusqu’au sommet. Mais la vue est très belle.

Nous redescendons donc, en faisant bien attention de ne pas tomber.

Pour reprendre des forces, nous allons une fois revenus au niveau de la mer, au même restaurant que précédemment, Børsen. Nous prenons deux plats de poisson, morue et omble chevalier (artic char). Ils sont encore cette fois excellents. Pas de vin pour nous cette fois car nous voulons reprendre la route après.

Ce que nous faisons donc, à la recherche d’un coin sympa pour dormir, “Lofotenesque”.

Nous prenons une petite route magnifique baignée par la lumière douce du soleil couchant. Malheureusement, les rares emplacements où nous pourrions nous arrêter sont déjà tous occupés.

Nous poursuivons donc vers le Sud. Mais les îles du centre ont peu d’espace autour des routes et tous les paysages ne sont pas aussi beaux. Nous finissons cependant par trouver un emplacement avec la vue mer et montagne que nous cherchions.

Nous commençons à râler, c’est que nous sommes fatigués, il est plus que temps d’aller se coucher!

460km