
Pérou – De Cajarmarca à Sihuas
Lundi 24 Juillet
C’est l’anniversaire de Pierre aujourd’hui! Mais on va commencer par essayer de récupérer une assurance… 2h30 plus tard c’est fait… On fait aussi quelques courses au marché local et on s’embarque pour une longue traversée de canyons et cols pour aller vers Sihuas et la Cordillère Blanche. Les premiers 100 km roulent pas trop mal, c’est goudronné… Beaucoup de trafic par contre.
On s’installe à coté d’un lit de rivière à sec en fin d’après-midi. Pas eu trop de choix pour un repas d’anniversaire, ça sera ribs de porc.
Mardi 25 Juillet
Après une matinée de route de montagne assez facile on s’embarque dans les canyons, direction Calemar sur la rivière Marañon. On va descendre de 3800m à 1300m en quelques heures… La piste devient bien pourrie… Mais le canyon est magnifique.
Fin de journée en bord de rivière, la baignade/douche est bienvenue. On pensait que ça se rafraichirait en fin de journée à 1300m… et bien pas du tout… 30°C dans le 4×4… Et il y a les moucherons qui piquent…
Mercredi 26 Juillet
On atteint la Marañon à Calemar. C’est superbe encore.
On passe ensuite une bonne partie de la journée à remonter le canyon sur une piste vraiment défoncée. Pause baignade… au milieu de la route 😉 …
Arrivés à Chagual on a un peu peur, il y a une grève (“paro”). Ici pour la grève ils bloquent les routes… Heureusement ils nous laissent gentiment passer après avoir vu nos têtes de gringos 🙂
On traverse le village minier de Vijus. C’est un véritable enfer : poussière, chaleur étouffante, etc… En milieu d’après-midi on ressort du canyon de la Marañon, presque 1000m de dénivelé. La clim a trop chaud, on est obligé de l’arrêter et de rouler vitres ouvertes dans la poussière… Le croisement de camions est une horreur… marches arrières pas faciles…

On s’arrête épuisés en fin d’après-midi, au-dessus de ce qui ressemble à un ancien barrage à sec.
Jeudi 27 Juillet
On continue à remonter la vallée de Retamas. C’est encore très minier, et très … poussiéreux. Mais au moins il fait un peu moins chaud, on est à presque 3000m. Les Péruviens sont des vrais c***** sur la route, ce qui rend les croisements compliqués sur les routes qui sont le plus souvent à une seule voie, chacun essayant de passer en premier… Le 4×4 sur l’image du dessous vient d’arriver à fond pour aller là où est le camion bleu, qu’on essayait de laisser passer…

Puis on continue à monter, col à plus de 4200m. La piste redescend ensuite sur la vallée de Tayabamba.

Encore une fois très secouante…
On se pose en bord de rivière sur une piste secondaire. Encore une fois baignade/douche bienvenue. L’eau est quand même nettement plus froide.
Vendredi 28 Juillet
On va devoir passer un autre col/plateau à 4300m et il faut au moins 5 heures de route pour passer de l’autre côté. 4000m c’est un peu trop haut pour dormir – il faudrait se réhabituer un peu avant. Et 5 heures de pistes défoncées ça va être dur si on laisse pas le dos se reposer un peu… On va essayer de trouver un autre endroit le long de la rivière, avant la montée. On trouve un premier spot possible après une heure de route mais on aimerait bien avancer un peu plus. Pas facile, on finira par rebrousser une partie du chemin (8km… 1h30…) .
Samedi 29 Juillet
On part tôt. Passage du col, c’est très beau! Mais comme prévu petit mal de tête dû à l’altitude…
On fait une pause midi au village de l’autre côté dans un petit boui-boui. Le ‘menú’ – plat du jour en fait – est simple mais bon! Et on est divertis par le défilé militaire qui passe à la télé (c’est la fête nationale péruvienne aujourd’hui).
On redescend ensuite encore une fois sur la Marañon, et comme d’hab il fait chaud… on est pourtant à 1800m. Mais c’est pas vraiment la chaleur le problème, c’est les mini mouches, il y a en une quantité incroyable. Les canyons sont encore plus resserrés, c’est impressionnant.
On se décide à rouler jusqu’à la fin de journée en espérant qu’il y en aura moins – on remonte à 2400m le long d’une autre petite rivière.
Toujours autant… mais les prochains endroits de camping possible sont probablement après Sihuas, et ça remonte à plus de 4000m… On se trouve un coin sur une piste abandonnée (la piste a été emportée par un glissement de terrain un peu plus loin…) et on s’installe. Toujours autant de bestioles mais elles se couchent à la tombée de la nuit.
Dimanche 30 Juillet
Les bestioles sont de retour…on ne traine pas… On arrive à Sihuas vers 8h.
Vidéo:
Carte: https://goo.gl/maps/oseDVJ2RDa2919N4A

C’était vraiment un ensemble de paysages magnifiques, mais les routes – qui sont des routes principales quand même – sont vraiment des pistes pourries 🙂
Va falloir penser à faire quelque chose pour la suspension du 4×4, les fissures ne sont pas en train de s’arranger…