
Jour 5 – Figuig
Nous profitons des services de l’hôtel pour nous laver les cheveux et faire le plein d’eau.
En ville, nous sirotons un jus d’orange à la terrasse d’un café avant de prendre la route pour Figuig, oasis à la frontière de l’Algérie.
L’aller se fait par une piste. La route est très belle, entre les oueds et les collines qui offrent des paysages variés. Nous croisons toujours des moutons, des chèvres, des ânes et apercevons même des dromadaires au loin. Nous passons devant une école pour enfants de nomades, au milieu de ce qui ressemble être rien. Il y a pourtant entre 20 et 30 enfants.
Au moment de contourner un barrage, nous perdons la piste quelques temps. On est perdus… On trace plus ou moins à l’azimut pour retrouver notre piste plus loin.
Sur la route rejoignant Figuig, nous sommes arrêtés par des militaires qui nous demandent la Fiche avec un grand F. Ils nous laissent repartir après nous avoir indiqué un restaurant à Figuig.
Nous passons devant mais nous décidons d’explorer un peu plus l’oasis. Des panneaux indiquent une auberge dans le Ksar Zenaga. Nous essayons de la trouver dans un dédale de petites ruelles, certaines étant même sous les maisons. Après avoir demandé notre chemin, on nous amène au fond d’une ruelle; notre guide frappe à la porte et nous nous retrouvons invités au repas de midi de la fameuse auberge. Trois autres “invités” sont là et nous partageons ensemble le Trid de Figuig préparé par Mina. Fort bon, fort copieux.
Nous sommes obligés d’aller digérer avec une promenade dans la palmeraie.
Nous reprenons la route vers 3h direction Boudnib.
On s’arrête passer la nuit une quarantaine de km avant Boudnib.