La journée commençait pourtant bien, avec un réveil avec lever de soleil sur la mer, et des températures douces. Mais ça commence à se gâter quand je renverse le café de Pierre et s’achève quand on roule sur le bouchon du réservoir à eau… Il ferme encore, c’est déjà ça…

Avant toute chose, nous allons au port pour le check-in, et découvrons que le départ est avancé à 11h (au lieu de 14h). Il est 9h passées et nous avons moins d’une heure pour chercher du gaz et un bouchon. Tant pis pour le petit-déj’, nous oublions notre rêve de pâtisserie.

La chasse au gaz et bouchon est aussi infructueuse et nous retournons au port bredouilles.

Nous patientons une heure au milieu de fourgons surchargés, caricatures de retour au bled, et embarquons finalement vers 11h. Un petit tour des lieux nous fait vite comprendre que nous pouvons faire une croix sur les douches.

Nous partons finalement vers midi.

La vue est plaisante sur le pont arrière, où nous partageons une bière, puis une deuxième et 2 sandwichs.

Le trajet est paisible; nous bouquinons, Pierre fait une petite sieste…

La sortie du bateau et l’enregistrement du véhicule sont un peu longs, mais ça y est, enfin, nous sommes au Maroc! Et selon Pierre, ça ressemble fortement à Bengalore… C’est la pagaille sur la route (ils respectent quand même un peu les voies), les bords de routes sont longées de petites échoppes.

On prend la direction de Nador pour essayer de trouver carte téléphonique et gaz. La ville est truffée de petits cafés où quantité d’hommes (pas une femme) papotent.

Je me rends compte que je suis invisible depuis notre arrivée: ni le douanier, ni le serveur du café où nous commandons un thé ne semblent me remarquer. Le second parait même étonné que Pierre demande 2 thés…

Nous finissons par dégoter une carte Sim avec 5 Go de data, et des petits gâteaux qui feront notre repas.

La nuit est presque tombée, nous allons nous installer sur une petite colline à l’extérieur de Nador que nous avions remarquée précédemment.